En dix ans, la proportion de ménages disposant d’un accès Internet à la maison est passée de 12 % à 64 % (données INSEE). Ce développement massif d’Internet dans notre pays, associé à une crise de confiance à l’égard des acteurs traditionnels du crédit, sont les deux ressorts de l’émergence du financement participatif en ligne, appelé aussi crowdfunding (littéralement « financement par la foule »).
Le financement participatif vise à mettre en relation des porteurs de projets avec un grand nombre d’épargnants. Il se caractérise principalement par la possibilité donnée à l’internaute d’affecter son épargne directement aux projets qu’il choisit (entreprises lucratives ou solidaires, créations artistiques, projets d’énergies renouvelables…). Le plus célèbre exemple de crowdfunding est la première campagne de Barak Obama aux États-Unis, financée par le grand public à hauteur de 150 millions de dollars : des centaines de milliers de gens qui ont, en moyenne, donné 80 dollars sur Internet.