Le centre Hubertine Auclert rejoint la coalition internationale de lutte contre les logiciels espions, utilisés dans les violences conjugales

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Le centre Hubertine Auclert rejoint la coalition internationale de lutte contre les logiciels espions, utilisés dans les violences conjugales

Le centre Hubertine Auclert rejoint la coalition internationale de lutte contre les logiciels espions (Stalkerwares), utilisés par des partenaires violents pour contrôler, traquer et harceler leurs conjointes.

Pendant le confinement, la dénonciation des violences conjugales s’est intensifiée et les cyberviolences sexistes et sexuelles ont explosé, notamment à travers les comptes fisha (des mouvements massifs de harcèlement sexiste et sexuel envers les jeunes filles) : le numérique offre en effet aux auteurs de violences conjugales des moyens faciles, accessibles et instantanés pour davantage surveiller, contrôler et humilier les femmes. Ces cyberviolences conjugales prennent la forme de contrôle, de surveillance, de harcèlement, de chantage, ou encore de pression économique ou administrative. Les logiciels espions font partie des moyens d’expression de ces violences et restent encore méconnus en France.

UNE COALITION INTERNATIONALE RÉUNISSANT ONG ET ENTREPRISES SPÉCIALISÉES DANS LA PROTECTION INFORMATIQUE
Lancée en novembre 2019 avec une dizaine de membres, cette coalition a pour but de lutter mondialement contre l’utilisation criminelle de logiciels espions ainsi que de sensibiliser aux cyberviolences conjugales liées à ces programmes. La coalition rassemble notamment Kaspersky, Norton et Avira côté protection informatique, NNEDV (Etats-Unis) et Weisser Ring (Allemagne) côté associations d’aide aux victimes. Le Centre Hubertine Auclert est aujourd’hui le référent français de la colation.

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