Les taux du marché particulièrement attractifs dans la conjoncture actuelle suscitent la tentation de substituer plus largement des prêts bancaires aux prêts consentis par la Caisse des Dépôts et consignations pour le financement du logement social.
Une telle orientation risque de déstabiliser le Livret A qui offre les meilleures garanties de pérennité pour une alimentation régulière, et dont l’encours des prêts au logement social dépasse 80 milliards d’euros.
Michel Delebarre affirme la nécessité de maintenir ce lien essentiel entre épargne populaire et logement social, les réglementations actuelles laissant une large place à l’offre bancaire.
Il estime que la priorité réside dans l’amélioration des conditions de prêts de la Caisse des Dépôts et consignations au logement social.