Au bord du gouffre, un grand nombre de structures sont en passe de mettre la clé sous la porte ou de fermer un lieu d’accueil et de supprimer des emplois.
Des grands noms du secteur associatif comme le Secours populaire, France Nature environnement, le Planning familial, la Fédération des centres sociaux, l’association des accidentés de la vie (Fnath), Vacances et famille, la Ligue des droits de l’homme ou les Maisons des jeunes et de la culture (MJC) sont signataires d’un appel au titre radical : « Non à la disparition des associations ». Localement, un grand nombre de structures sont en passe de mettre la clé sous la porte ou de fermer un lieu d’accueil et de supprimer des emplois. Beaucoup sont au bord du gouffre et craignent que l’accélération des restrictions budgétaires ne les achève. L’annonce en juin par Jean-Marc Ayrault d’un plan d’économie sans précédent de 14 milliards d’euros fait courir un « énorme risque sur l’apport financier » que les associations reçoivent sous forme de subventions publiques, alerte le Collectif des associations citoyennes (CAC) dans une lettre ouverte adressée à Jean-Marc Ayrault et à Valérie Fourneyron, ministre de la Vie associative.