Le mouvement coopératif progresse lentement chez les artisans. Il est apparu dans la foulée des lois Borloo, à la fin des années 2000, dans le but de permettre à des artisans d’entrer sur le marché des services à la personne. Avec, pour les particuliers, la possibilité de déduire 50 % de la facture sur la feuille d’impôts.
Quand, en novembre 2010, la Gironde se dote de sa Coopérative des artisans à domicile, elle fait partie des trois départements pionniers. Très vite, cinq autres coopératives se créent en France. Plus de deux ans plus tard, on en compte une quinzaine avec une particularité : tous les adhérents sont des artisans inscrits au registre des métiers.