Les organismes HLM commencent à s’inspirer de l’habitat participatif pour développer leurs propres programmes. Lorsqu’ils sont associés à la construction d’un habitat groupé, ils sont souvent perçus comme « garants » par les collectivités locales.
« Lorsqu’il y a une crise économique, la coopérative est à la mode », ironise Marie-Noëlle Lieneman, présidente de la Fédération nationale des sociétés coopératives d’HLM (FNSCHLM) lors des Rencontres nationales de l’habitat participatif à Marseille. D’ailleurs, sur le terrain, les projets d’habitats participatifs se développent. « A Grenoble, l’appel à projets lancé en 2013 a permis de faire émerger des solutions de constructions innovantes et abordables », assure Christine Garnier, vice-présidente à l’habitat de la ville. Les collectivités locales misent sur la « maîtrise d’usage » des habitants, mais elles ne sont pas les seules.
Dans le monde HLM, le concept d’habitat participatif fait des petits. « Même lorsqu’il ne s’agit pas d’habitat groupé, les bailleurs sociaux réfléchissent à la création de pièces à partager, comme une buanderie ou une chambre supplémentaire commune », assure Marie-Noëlle Lieneman. Selon l’ancienne ministre du Logement et actuelle sénatrice (PS) de Paris, les coopératives HLM réfléchissent à la création de « services annexes à l’habitat », pour développer « le vivre ensemble » dans le quartier et renforcer le lien social entre le bâtiment, ses habitants et le quartier.
Je trouve cette initiative vraiment d’actualité et très saine dans le climat social actuel.
Pour ce qui est de développer le "vivre ensemble", que diriez-vous de cumuler la réduction des coà »ts de traitement des déchets et développer le lien entre les habitants en créant des zones de compost partagés ?
Nous avons fait l’expérience dans certaines collectivités et en plus d’être bon pour le climat, nous avons facilité du lien entre les gens qui en ont même profité pour créer des jardins partagés avec le compost produit
Imaginez des jardins en pied d’immeuble !!!