L’initiative citoyenne n’a jamais été aussi dynamique. Des millions de Français s’investissent chaque jour pour transformer leur quotidien et celui des autres. Ils donnent de leur temps et de leurs compétences pour apporter des réponses aux problèmes qu’ils rencontrent et auxquels l’action publique seule ne suffit pas toujours à répondre. Notre pays est riche de ces idées, riche de ces projets. Il doit le reconnaitre et il doit les reconnaitre. Construire cette société de la reconnaissance est l’une de mes responsabilités essentielles de Ministre chargée de la vie associative. je la prends particulièrement à cœur en cette année 2014 où l’engagement est consacré grande cause nationale.
Reconnaître l’engagement, pour l’État, ce n’est pas délivrer un diplôme de bonne conduite, un label ou un satisfecit. Reconnaître l’engagement, c’est appuyer et amplifier l’innovation sociale. c’est tout le sens de cette démarche présidentielle « la France s’engage ».
Nous avons beaucoup expérimenté, rarement évalué. Il est temps de démultiplier, en accélérant les initiatives les plus remarquables.
Nous allons permettre à ces initiatives qui ont fait leurs preuves de changer d’échelle.
Nous voulons ainsi rapprocher l’État de la société, parce que nous sommes convaincus qu’il trouvera à s’enrichir de ses savoir-faire.
Nous voulons montrer que les solutions construites au plus près du terrain sont pragmatiques ; les soutenir implique un pilotage plus cohérent, avec un interlocuteur unique chef de file.
Nous voulons donner une autre image de l’innovation que l’image habituelle et lier l’innovation à des projets non marchands, au service de la population.
Nous voulons donner une autre image des administrations, en valorisant leur capacité à être « jardinières » de nouveaux projets et pas seulement « contrôleuses ».
Nous voulons décliner le « choc de simplification » au service de ces initiatives citoyennes. Mettre un peu de souplesse dans nos règles administratives pour « rendre possible » plutot que de chercher à dresser tous les obstacles sur le chemin du bon sens ; Redonner aux administrations le « pouvoir de dire oui », ce pouvoir noble qui fait qu’avant d’être un Etat régulateur, il existe un Etat facilitateur.
Nous voulons AUSSI créer les conditions d’une véritable implication des entreprises au service de l’engagement.
Les 15 premières initiatives présidentielles retenues aujourd’hui couvrent de nombreux champs. Je les connais chacune et je sais leur valeur intrinsèque. C’est pour cela que nous les avons proposés au Président de la République. Elles ont aussi une valeur d’exemple. Sans prétendre à l’exhaustivité, ni même à une représentativité qui n’aurait pas de sens, c’est leur caractère innovant, leur utilité sociale et leur capacité à croître très rapidement sur le territoire qui les rend convaincantes, dans leur diversité. Ces 15 initiatives ont été proposées par un groupe de personnalités engagées, que j’ai réunies à la demande du président de la République à plusieurs reprises depuis le début de l’année. Elles concernent aujourd’hui quelques centaines ou quelques milliers de personnes. Elles ont été conçues pour répondre à des besoins très concrets, en prenant acte que les politiques traditionnelles ne pouvaient pas, spontanément, y répondre.
Ces initiatives déjà amorcées peuvent passer à l’échelle supérieure, mais elles ont besoin de nous pour cela. Ces projets réunissent toutes les conditions pour grandir et réussir. Ils répondent à des besoins évidents. Ils ont été pensés en fonction de constats de terrain. Ils associent les bénéficiaires à leur mise en œuvre. Ils sont menés de manière financièrement désintéressée, sans but lucratif. Ils réunissent le monde associatif avec tantôt des acteurs publics ou des entreprises engagées. La France s’engage est un commencement. Ses bras sont ouverts à d’autres initiatives, aussi belles et aussi fortes que celles-ci et que nous sommes totalement prêts à soutenir avec la même détermination.
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Désolé de constater que même notre site pourtant important : (tourné et diffusé par fr3 Rhône Alpes) a été occulté...Dommage... Une dizaine de retraités, et 13 enfants à¢gés de 9 à 14 ans, travaillent régulièrement le mercredi après midi, sur du bois, du métal, font des travaux de mosaà¯que, de couture... Ils sont fiers d’amener chez eux les fruits de leur activité... Tout cela sans qu’aucune subvention n’ait été demandée... Nous vivons avec la vente dans des salons comme Créativa, (entre autres), d’objets réalisés par nos gens de métiers...Et du matériel également apporté par nos retraités...
Notre espérance : BÉNÉFICIER D’UN PEU DE COMMUNICATION. Est-ce trop demander ?