Le président de la Croix-Rouge française, Jean-François Mattei, a demandé le 11 février 2009 aux pouvoirs publics d’élever la lutte contre la précarité et la prise en charge des sans-abri "au rang de grande cause nationale", à l’occasion de la première journée nationale des 90 Samu sociaux et équipes mobiles de la Croix-Rouge, qui œuvrent dans 60 départements avec 4.000 bénévoles et salariés.
"Une grande cause nationale attire l’attention, et la survenue de la crise pourrait favoriser cette prise en compte : il va falloir qu’on s’occupe de ceux qui sont tombés dans la trappe à pauvreté", a-t-il déclaré. Il tient à "rappeler aux politiques que dans la crise, si les gros maigrissent, les maigres meurent". Pour lui, "une société se doit d’être solidaire et aujourd’hui deux catégories doivent attirer l’attention : le bas de la classe moyenne qui est au bord de la pauvreté et ceux qui sont au fond de la trappe". Pour le président de la Croix-Rouge, "on en peut pas en parler que l’hiver quand ça réchauffe les gens de savoir que l’on va réchauffer ceux qui sont à la rue !".
Par ailleurs, les représentants de Samu ont exprimé leur "épuisement à remettre en permanence sur le métier les mêmes actions et de reprendre en charge les mêmes personnes", a dit Didier Piard, directeur de l’action sociale. "Ces ‘indésirables’ font le yo-yo entre les différents dispositifs mais se retrouvent souvent à la case ‘rue’" faute d’un accompagnement personnalisé, au-delà de l’aide urgente et qui "ne se résume pas forcément à un hébergement", a fait valoir M. Piard.
La diversité des gens à la rue, masquée par le mot SDF, nécessite une telle approche, soutient-il, rappelant que les sans-abri peuvent être des travailleurs pauvres, des jeunes errants, des personnes âgées, des malades psychiatriques ou encore des migrants en situation irrégulière, déboutés du droit d’asile. Dénonçant "l’impasse des réponses apportées", la Croix-Rouge plaide pour la mise en place "urgente" d’un contrat d’objectifs et de moyens au moins triennal pour sortir "de l’incertitude de financement", obstacle au développement d’actions d’insertion.
Bjr Responsable du vestiboutique CR à Chà¢teauneuf s/ Charente, j’ai créé une section MAMYLAINE-CLUB , qui permet à une soixantaine de personnes isolées , d’être en contact, afin de tricoter des carrés 30/30 , qui deviennent des couvertures de lit(140 ou 90, ou des plaids) à l’intention de familles défavorisées, ainsi que des bonnets pour les sans-abris. Nous venons de fêter la 100ème couverture, en présence de nos élus. Nous avons entendu, à la TV, vos appels concernant des couvertures. Elles sont à votre disposition, pour le plus grand plaisir de ces MAMYLAINES, qui ont tellement envie de se sentir utiles en participant à vos actions humanitaires. Dans l’attente d’une réponse positive, Très cordialement, et Mamylainement vôtre,
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