Parler à un inconnu dans la rue au cœur de la nuit, oser franchir une frontière invisible et échanger quelques mots avec la personne sans-abri croisée régulièrement dans son quartier… Pour Isabelle [1], il a suffit d’enfiler un gilet bleu, celui de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Depuis septembre, Isabelle est bénévole dans une équipe de sa paroisse à Paris. « Le gilet bleu, ça fait tomber les barrières, confie-t-elle. Et ça ouvre le dialogue. » Un soir par semaine, la maraude rassemble les (...)
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