Le
secteur
de
l’Insertion
par
l’Activité
Economique
a
pour
objet
l’emploi
et
la
réinsertion
des personnes
rencontrant
des
difficultés
sur
le
marché
du
travail.
Ateliers
et
Chantiers
d’Insertion
(ACI),
Entreprises
d’Insertion
(EI),
Entreprises
de
Travail
Temporaire
d’Insertion
(ETTI)
et Associations
Intermédiaires
(AI)
sont
autant
de
structures
qui
entendent
donner
une
seconde chance
à
nombre
de
demandeurs
d’emploi
peu
qualifiés
et
confrontés
à
plusieurs
freins sociaux.
A
l’impératif
d’accompagnement
social
et
professionnel
qu’elles
se
donnent
s’ajoutent des
objectifs
de
stabilité
économique
et
de
production
de
biens
et
services
répondant
à
des problématiques
sociales
locales.
Après
les
années
Sarkozy,
placées
sous
le
signe
de
la
stigmatisation,
du
dénigrement
des personnes
en
insertion
et
de
la
mise
en
doute
de
leur
volonté
de
retour
au
travail,
le gouvernement
socialiste
entend
revaloriser
ce
secteur
afin
qu’il
puisse
se
développer
et continuer
sa
mission
d’accompagnement
de
ces
publics.
Suite
à
l’avis
et
aux
recommandations émis
par
l’Inspection
Générale
des
Finances
et
l’Inspection
Générale
des
Affaires
Sociales rédigés
en
janvier
dernier,
le
premier
volet
de
la
réforme
des
financements
de
l’Insertion
par l’Activité
Economique
(IAE)
est
actuellement
engagé
par
le
Gouvernement
et
devrait
être appliqué
en
début
d’année
2014.
Les
conclusions
de
ce
rapport
viennent
confirmer
la
persistance
d’un
certain
nombre
de
freins et
de
blocages
propres
au
secteur.
Les
modes
de
financement
actuellement
complexes
et
non-harmonisés
gagneront
à
être
simplifiés.
Le
manque
de
lisibilité
de
l’action
des
SIAE
tient
aussi pour
une
grande
part
à
des
modalités
d’évaluation
variables d’un
type
de
structure
à
l’autre.
Si
tous
les
acteurs
mobilisés,
à divers
échelons,
ont
un
rôle
primordial
dans
la
réussite
de l’insertion
des
personnes
éloignées
de
l’emploi,
leur
mise
en synergie
et
surtout
en
cohérence
est
un
facteur
déterminant pour
la
pleine
réalisation
de
leur
mission.
L’action
gouvernementale
est
entièrement
tournée
vers l’amélioration
des
conditions
d’exercice
des
SIAE
pour
la poursuite
de
leur
objectif
principal
de
réinsertion
durable
dans l’emploi
de
personnes
rencontrant
de
multiples
difficultés.
A
ce titre,
une
réforme
des
modalités
d’évaluation
des
structures
est nécessaire.
En
effet,
les
structures
sont
aujourd’hui
évaluées
à l’aune
de
la
situation
des
salariés,
immédiatement
à
la
sortie
de la
structure.
Ce
système
ne
permet
pas
de
cibler
les
personnes les
plus
en
difficulté
et
biaise
l’action
des
SIAE.
Gardant
à
l’esprit
que
nul
n’est
inemployable,
le
Parti
Socialiste encourage
la
mise
en
œuvre
de
réformes
nécessaires
à
un secteur
qui
vient
à
l’appui
d’autres
dispositifs d’accompagnement
social
mais
qui
présente
aussi
un dynamisme
économique
non-‐négligeable.
C’est
en
investissant de
nouvelles
filières
que
les
SIAE
se
renouvellent perpétuellement
afin
de
ne
pas
être
cantonnées
à
une «
économie
de
la
réparation
».
FLORENCE
AUGIER,
Secrétaire
Nationale
à
l’ESS
SANDRINE
CHARNOZ,
Secrétaire
Nationale
Adjointe
à l’Insertion
Editorial de la lettre ESS n°12 du Parti socialiste