Le feuilleton continue. Après l’entrepreneur social (qui cherche à mettre les plus-values économiques au service de plus-values sociétales) et après l’entrepreneur populaire (qui cherche avant tout à créer sa propre activité), voici venir l’entrepreneur associatif.
En reliant deux termes qui paraissent encore antinomiques à certains, la CPCA (Conférence permanente des coordinations associatives) a souhaité réaffirmer, à l’issue d’un groupe de travail, qu’il était possible d’« entreprendre au service de l’intérêt général avec les associations ». Hubert Allier, vice-président de la CPCA, a indiqué que les associations voulaient reprendre la parole sur ces thèmes dans un contexte de négociations financières délicates avec les pouvoirs publics et d’incertitudes nées de la mise en route de la directive européenne sur les services sociaux d’intérêt général.