La crise économique et financière
mondiale, en interrogeant la place de
l’économie dans notre société, nous offre la
possibilité, sinon de transformer, du moins
d’influencer l’évolution de notre modèle
socio-économique pour une économie plus
responsable, respectueuse des hommes et
des territoires. Dans ce contexte, l’émergence
d’un mouvement d’entrepreneurs sociaux,
initiée par la popularité d’initiatives telles la
Grameen Danone Foods de Muhammad
Yunus au Bangladesh ou encore la naissance
très médiatisée d’un Mouvement des entrepreneurs
sociaux en France, n’est pas sans
nous poser de questions.
Toute organisation visant à entreprendre
dans une finalité sociale ou environnementale,
en mettant les bénéfices produits au
service du projet plutôt que de la rémunération
du capital, est intéressante et attractive
pour ceux qui souhaitent entreprendre
ou consommer responsable. Compte tenu
de l’ampleur des changements à mettre
en oeuvre pour humaniser et démocratiser
notre économie de marché malade
de ses dérégulations, toutes les initiatives
sont bonnes à prendre.