De la petite enfance à l’université, dans les investissements et les enjeux éducatifs, la France manque d’ambition pour sa jeunesse. Un mauvais calcul pour l’avenir.
Extrait de l’article "La France est pingre avec sa jeunesse", paru dans le hors-série "Générations".
Longtemps en retard en termes d’investissement éducatif, la France a progressivement rattrapé la moyenne des pays de l’OCDE. Mais l’ensemble des dépenses d’éducation, rapporté au PIB, baisse de manière continue depuis le milieu des années 1990. Alors que la fin des années 1980 et le début des années 1990 avaient été marqués par un effort important pour diminuer l’échec scolaire et élever le nombre de bacheliers, les gouvernements qui se sont succédé depuis ont fait une pause. Le niveau de dépenses par habitant, en euros constants, est resté stable, d’où une baisse progressive de la part de la dépense d’éducation dans le PIB.
Effectivement, nous n’en sommes qu’au collège, mais des journées de 8 h o๠seulement 2 h de cours sont assurés reviennet régulièrement, et cela commence à nous inquiéter....