Pour le directeur d’Enercoop, un nouveau modèle énergétique est possible, basé sur une énergie renouvelable et citoyenne. Tribune.
Chaque jour, les médias nous amènent une mauvaise nouvelle supplémentaire venue du front japonais : secousse sismique, fuites et ressemblance de plus en plus ténue avec le triste précédent de Tchernobyl, qui fêtera ses 25 ans dans quelques jours. Pendant ce temps, la France, héraut du tout nucléaire, plaide encore et toujours pour l’atome, présentant celui-ci comme solution unique et incontournable à la crise énergétique.
Cette position n’est que la suite attendue d’une année 2010 qui a vu les évolutions réglementaires freiner le développement des énergies renouvelables, aux vertus pourtant multiples. D’un point de vue écologique et sanitaire, leur impact est négligeable et en tous cas maîtrisé. Au-delà, leur compétitivité économique à court et long terme est pour certaines d’entre elles déjà démontrée (hydraulique, éolien), et potentiellement forte pour les autres (petit éolien, photovoltaïque et biomasse), pour peu que l’effort soit maintenu pour lancer les filières.