Ce qu’il est important de signaler, c’est que
l’arrivée de ces dix jeunes
journalistes et patrons de radios privées en Afrique,
coïncide avec les
manifestations marquant la célébration du centenaire de
la loi 1901, consacrée à
la liberté d’association.
Jeune journaliste de son état, Jean Claude Mvodo ; au
cours de ce stage est
appelé à couvrir plusieurs manifestations
d’associations. Il ira ainsi à la
rencontre de dizaines d’associations, opérant dans des
domaines d’activités
aussi divers qu’indispensables dans la vie des
municipalités. De fait ces
multiples rencontres vont lui permettre de découvrir la
force des mouvements
associatifs en France et même en Europe.
Il réalise en effet qu’en cent ans d’existence, les
associations ne France ont
eu le temps d’imprimer leurs marques, au point où la
vie politique,
socio-économique, culturelle ou sportive n’existe plus
sans elles. A ce point
les association en France semblent pour lui
incontournable dans le quotidien
des citoyens. D’ailleurs leur rôle et leur importance
sont reconnus par le
gouvernement. Symbole de cette reconnaissance, mieux
de la considération que leur doit le gouvernement, le
Conseil National de la Vie Associative (CNVA).Deux
membres de cette importante structure sont d’ailleurs
impliquées dans
l’organisation de certaines articulations du stage
qu’effectuent les dix jeunes
africains dans plusieurs villes de France. Ce sont en
l’occurrence Damarys MAA et
Jean -Paul GAMBIER co-président du groupe communication
au CNVA.
Créé en 1983 par décret du 25 Février du Premier
Ministre, Pierre MAURAY et
abrogé par le décret du 13 Mai 1996, le Conseil
National de la Vie Associative,
est un pôle d’éclairage des pouvoirs publics. Sa
vocation est d’assurer quatre
missions essentielles :
Etudier et suivre l’ensemble des questions intéressant
la vie associative.
Donner son avis sur les projets de textes législatifs
ou réglementaires.
Proposer des mesures utiles au développement de la
vie associative.
Etablir un bilan de la vie associative par mandature.
Poussé par le désir d’en savoir davantage sur la
vie des mouvements
associatives en France, Jean Claude Mvodo ira au cours
d’un déjeuner à la
rencontre de Jean-Paul GAMBIER et de Damarys MAA.Cette
dernière qui
co-préside en plus du groupe "communication "celui «
Europe et International »
au Conseil National de la Vie Associative. Et il ne
serait pas superflu de
signaler que dans le corps de cette brave femme, comme
dans celui de
Jean Claude Mvodo, coule un même sang, le sang du
pays, le sang du Cameroun.
Pendant de longues minutes donc, Damarys MAA
expliquera à son jeune
compatriote l’historique des mouvements associatifs en
France, le rôle du
CNVA, l’importance des associations dans développement
socio-économique,
culturel et sportif d’un pays. En évoquant justement
cet aspect du
développement, le rapprochement est vite fait avec le
Cameroun, pays en voie de
développement, qui bénéficie heureusement depuis le 19
décembre 1990, d’une loi
sur la liberté d’association. Pourtant malgré
l’existence de cette loi, les
associations au Cameroun se comptent toujours au bout
des doigts et même lorsqu’elle existent ,elles se
réduisent à des associations de femmes ou de
ressortissant d’une localité du pays..
Jean Claude MVODO en fait le constat et réalise que
dans son pays le Cameroun,
les associations comme en France et partout ailleurs
dans les pays développés,
peuvent fortement contribuer à la réduction du chômage,
à la lutte contre la
pauvreté, la délinquance juvénile. Bien plus, elles,
ces associations peuvent participer à
l’amélioration de l’état de santé et du niveau
éducatif des populations, grâce
notamment aux actions sur le terrain. Enfin le
développement économique,
socioculturel et sportif peut aussi se faire
aujourd’hui avec l’apport des
associations. Celles-ci sont en effet, depuis quelques
années devenues
incontournables dans la lutte contre la pauvreté. A ce
titre les associations
sont d’un apport considérable et même précieux pour le
gouvernement.
De retour au pays, Jean Claude Mvodo va donc réunir
un groupe de jeunes,
Intéressés comme lui par des questions associatives.
Commencent alors de nombreuses
démarches en vue de la création d’une associations
pouvant répondre aux besoins
des Camerounais en général et de la localité
d’Akonolinga d’où il est
originaire en particulier.
Quelques mois de travail et Hearafrica était née,
son premier
bureau élu, en même temps que lui était délivrée son
récépissé de déclaration,
un document qui de fait confiait à l’association sa
personnalité juridique.
Pour ce qui est de son champs d’actions, trois
domaines d’activités sont
choisis : l’Amitié, le Développement et la Solidarité.
Sur le plan pratique, des
programmes sont élaborés dans chacun de ces trois
domaines.
Aussitôt créée, Hearafrica se lance dans la quête de
nouveaux membres et
dans la recherche des contactes avec des organismes et
autres institutions dont
le rôle reste plus que déterminant dans le déroulement
ou l’exécution des
programmes de l’association.
A ce jour, Hearafrica compte en son sein de nombreux
membres issus aussi bien
du Cameroun que du reste du Monde. L’association
bénéficie en outre de la
confiance et de la collaboration de plusieurs
gouvernements, institutions et
organisations à travers le monde.
Pour Jean Claude Mvodo, Fondateur et actuel
Président de Hearafrica.
Foundation, l’aventure de son mouvement est loin
d’être terminée. Ce brave
africain, fruit d’une jeunesse consciente et ambitieuse
continue en effet de survoler les
quatre coin du globe, à la recherche de nouvelles
idées, de nouvelles
expériences, à la fois pour son Association et pour son
pays ; le Cameroun.