François Hollande, candidat à l’élection présidentielle, visite l’entreprise d’insertion Envie Loire, à Saint-Etienne, le 14 février 2012. Cette entreprise, adhérente au Comité National des Entreprises d’Insertion (CNEI) donne une seconde vie aux appareils ménagers et, par son activité, participe à la préservation de l’environnement ainsi qu’à la lutte contre les exclusions en embauchant des personnes éloignées de l’emploi.
Le CNEI a soumis à François Hollande ainsi qu’aux autres candidats à l’élection présidentielle ses propositions (cf. document joint) permettant à 150 000 personnes exclues du marché du travail d’accéder à l’emploi demain, contre 48 000 actuellement. Par sa visite au sein de l’entreprise d’insertion Envie Loire, François Hollande démontre son intérêt pour ces modèles de TPE-PME qui conjuguent viabilité économique et plus-value sociale et qui demandent aujourd’hui à se déployer dans les territoires pour faire face à la hausse du chômage qui ne cesse de croitre en France depuis plus de 3 ans (27,8 % d’augmentation des chômeurs de longue durée depuis 2008 – Chiffres DARES).
Lutte contre le chômage : préoccupation N°1 des Français
Selon le sondage TNS Sofres réalisé pour Dimanche + de Canal +, le 12 février, la lutte contre le chômage est en tête des motivations du vote des français pour l’élection présidentielle. Les entreprises d’insertion répondent au quotidien à cette préoccupation en apportant des solutions à des personnes qui n’en n’ont plus.
Chaque année, 48 000 personnes, demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du rSa, jeunes sans qualification…sont salariées dans les 1 200 entreprises d’insertion et entreprises de travail temporaire d’insertion en France. Fortes de 35 ans d’expérience et d’innovation sociale, ces entreprises ont réussi à structurer des modèles économiques solides dans de multiples secteurs d’activité (déchets, travail temporaire, services aux entreprises, transport, environnement, BTP, tourisme/restauration...) ayant pour vocation première de permettre à nos concitoyens les plus en difficulté de retrouver travail et dignité.
L’insertion s’invite dans la campagne présidentielle
François Hollande, dans la 1ère proposition de son programme, a reconnu le rôle de l’économie sociale et solidaire en prévoyant d’orienter une partie des fonds de la Banque d’investissement qu’il souhaite créer en direction de ce secteur. Cette visite vient confirmer son engagement pour mettre en valeur les initiatives qui remettent à l’emploi des personnes qui en étaient éloignées. Lors du forum du MoDem le 11 février sur le thème de la solidarité, François Bayrou a affirmé son soutien aux entreprises de l’économie sociale et solidaire qui « acceptent les règles et les contraintes de l’économie normale, mais dont le but n’est pas le profit mais l’amélioration de la société ». Eva Joly, dans son projet 2012, paru le 11 février, salue les forces vives que sont « les acteurs de l’économie sociale et solidaire, les petites et moyennes entreprises innovantes, ancrées dans leur territoire, qui sont la relocalisation de l’économie ». Ces prises de positions sont encourageantes pour la place que l’insertion pourrait jouer demain à plus grande échelle dans les politiques publiques de l’emploi. Les entrepreneurs d’insertion se tiennent à la disposition des candidats déclarés et du probable candidat Nicolas Sarkozy pour passer des paroles aux actes et permettre à 150 000 personnes exclues du marché du travail d’accéder à l’emploi demain.
Le Comité National des Entreprises d’Insertion (CNEI)
Crée en 1988, le Comité National des Entreprises d’Insertion (CNEI) regroupe plus de 600 entreprises d’insertion (EI) et entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI). Celles-ci emploient chaque année 38 000 salariés dans divers secteurs d’activité (collecte, tri, récupération, recyclage des déchets, travail temporaire, services aux entreprises, BTP, environnement et espaces verts, tourisme et restauration, …). Le CNEI et ses 23 unions régionales représentent ces entreprises auprès de l’Etat et des organisations professionnelles, accompagnent leur développement et mutualisent leurs expériences afin de favoriser l’accès à l’emploi durable des personnes en difficulté sociale et professionnelle.