Hier matin en mairie de Gémenos, les salariés ont présenté leur projet alternatif au ministre
"On s’est pas battu pour rien !", lançait hier Dominique, après la conférence de presse d’Arnaud Montebourg devant l’usine de Fralib. S’il n’est pas licencié, en tant que salarié protégé, il a déjà vécu la fermeture du Havre, en 1998, et vit les événements du site de Gémenos, comme une "deuxième sanction".
Mais hier, les déclarations du ministre du Développement productif, ont ouvert de nouvelles perspectives à ce bientôt retraité, qui ne se voyait pas accepter les propositions de reclassement d’Unilever, dans le Nord de la France. Comme tous ceux qui sont à ses côtés ce jour-là, il croit au projet alternatif que le comité d’entreprise a porté dès les premières semaines suivant l’annonce de la fermeture de l’usine.