Bonjour, Monsieur Bancel. Nous comprenons que vous représentez les banques coopératives devant le B20, en tant que membre de la délégation B20 de l’Alliance. Pourriez-vous nous fournir quelques détails sur les opportunités pour les banques coopératives aujourd’hui, et les recommandations politiques que vous projetez d’y formuler ?
Jean-Louis Bancel : Depuis Sydney l’an dernier, j’ ai participé aux travaux B20. Je me suis inscrit dans deux groupes, et je pense que des banques coopératives peuvent y être utiles : « croissance financière » et « entreprise inclusive ».
Le premier objectif commun à tous les membres de la coopérative participant aux travaux B20 est de ne pas laisser penser les dirigeants mondiaux qu’il y a une solution miracle, de les convaincre que les grandes sociétés de capitaux ne représentent pas la seule option pour promouvoir l’économie. Mes collègues et moi allons leur expliquer le rôle que jouent les coopératives pour la biodiversité de l’économie. La biodiversité renforce l’ économie. De plus, les coopératives sont un atout considérable pour les dirigeants mondiaux : nous sommes localomondiaux, c’est-à-dire que nous sommes a la fois actif au niveau local avec les coopératives primaires et au niveau mondial avec les structures de l’ ICA.