Un rapport récemment publié par l’Institut de la consommation durable de l’Université de Manchester pointe la responsabilité des consommateurs dans la hausse des émissions de gaz à effet de serre.
Une part non-négligeable de la pollution générée par les pays en développement sert en fait les modes de consommations des pays développés, explique l’étude.
Au moment où l’Europe se déchire sur la question de l’aide à apporter aux pays pauvres dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, un rapport de l’Institut de la consommation durable (SCI) de l’Université de Manchester intitulé « Consumers, business and climate change » fait pour la première fois le lien entre réchauffement et modes de consommation. Verdict : « en tant que consommateurs, nos vies sont basées sur des biens, services et activités qui dépendent de la production de gaz à effet de serre ». Ainsi, en Grande-Bretagne, « 75 % des émissions de gaz à effet de serre sont directement ou indirectement liées aux modes de consommations ».