Si leurs actions en faveur du développement durable tendent à se multiplier, les banques restent trop timorées : c’est le résultat d’une récente étude publiée par le FNCE et l’EFMA.
Banques et développement durable : un pas en avant, trois pas en arrière...
Une étude tout juste parue (réalisée par PricewaterhouseCoopers Advisory pour la FNCE – Fédération Nationale des Caisses d’Epargne et l’EFMA – European Financial management and Marketing Association) croise les visions respectives des banques et celles de leurs clients pour conclure à un paradoxe : face à l’exigence croissante des clients vis-à-vis de leurs établissements bancaires en matière de développement durable, les actions se multiplient mais les banques restent trop timorées dans la promotion et la valorisation de ces questions.
D’abord, 83% des personnes interrogées se disent de façon générale sensibles aux enjeux du développement durable et 46 % d’entre eux se disent sensibles aux initiatives environnementales et sociales de leur banque. Premier problème : la majorité des clients interrogés (68%) considère que la prise en compte des enjeux environnementaux est insuffisante dans les agences bancaires et seuls 15% des clients interrogés citent les banques comme un secteur investi dans les problématiques de développement durable (contre 35% pour l’automobile et 30% pour le bâtiment).