Produire des légumes, de la viande et de la chaleur à partir des rebuts du supermarché, de la cantine et de la déchetterie du coin : dans la campagne toulousaine, une société coopérative ambitionne de devenir un laboratoire d’économie circulaire unique en France.
Des montagnes de portes et de cagettes, des sacs de frites et de radis, des caisses de yaourts et de saucisses : sur le site de l’entreprise Cler Verts, qui doit recevoir vendredi la visite du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, une forte odeur de décomposition saisit le visiteur.
"Administrativement, ce sont des déchets, mais toutes ces matières, avec de bons procédés, ce sont des ressources", estime dans le vacarme des broyeuses Jean-Luc Da Lozzo, directeur de cette PME installée à Bélesta-en-Lauragais, à 35 km au sud-est de Toulouse.