Un pas en avant, deux en arrière… Entre les annonces qui réaffirment la nécessité d’un déploiement rapide et ambitieux de l’éolien et les mesures qui freinent son développement, la filière ne sait plus sur quel pied danser. Le point avec Jean-Yves Grandidier, fondateur et président de Valorem, adhérent du CLER-Réseau pour la transition énergétique.
Que pensez-vous des mesures annoncées par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, le 5 octobre dernier ?
La Ministre l’a rappelé : seules les filières éoliennes et photovoltaïques, qui sont largement complémentaires, peuvent en même temps décarboner notre mix énergétique et répondre à l’augmentation rapide de la demande d’électricité. Les mesures proposées sont portées par la filière, parfois depuis fort longtemps. Nous sommes heureux d’avoir un dialogue constructif avec l’État. Et nous avons intérêt à lever ensemble les freins au développement de l’éolien, en limitant ses aspects négatifs : qu’il s’agisse des impacts sur l’avifaune, de nuisances sonores ou de pollution lumineuse. Les solutions technologiques existent.