Les entreprises ont-elles vraiment besoin de dirigeants pour fonctionner ? Dès le XIXe siècle, le mouvement coopératif ose soulever la question… et y répondre. L’association ouvrière, c’est la promesse de voir ceux qui travaillent s’émanciper de la tutelle du contremaître et se réaproprier les fruits de leur travail. Mais, de cet idéal, que reste-t-il ?
Par la suppression du profit capitaliste, par l’identité de l’acheteur et du vendeur, par la gestion collective et démocratique substituée à la direction capitaliste, la coopérative (…) est une leçon vivante de socialisme », s’enthousiasmait Jean Jaurès en 1910.