L’utopie n’est pas morte. Elle s’est transformée. Désormais elle ne cherche plus à faire advenir un homme idéal dans une société parfaite. Elle ouvre les portes du possible en s’appuyant sur des expériences concrètes. L’économie solidaire est l’exemple le plus abouti de cette nouvelle utopie. Quels sont les problèmes de communication que rencontrent les militants et les élus cherchant à promouvoir ce projet de société.
Les auteurs réunis ici (chercheurs et acteurs) apportent des réponses précises. Ces réponses sont regroupées en deux parties. La première, « l’utopie confrontée au réel », analyse les problèmes de communication qui surgissent lorsque l’utopie cherche à s’incarner socialement. Ces études et démocratie de terrain (médias, humanitaires, Europe, etc.) sont complétées, dans une seconde partie intitulée « le réel en panne d’utopie », par quatre textes qui s’efforcent de comprendre les rapports entre utopie et démocratie, en France, mais aussi au Québec. En synthèse, une conclusion générale propose une nouvelle vision qui englobe la dimension symbolique, politique et économique de la crise démocratique actuelle. Or, dans chacune de ces dimensions, l’économie solidaire offre des solutions et permet d’entrevoir une sortie de crise.