Nous sommes surement quelques-uns à s’être questionnés par rapport au métier que nous souhaitions exercer, pour le lequel nous venions d’être formés. Nous nous sommes peut-être même positionnés :« J’aime mon métier mais je n’ai pas envie de participer à la pression mondiale de retouche Photoshopesque ».« Oh non, je ne bosserais jamais, jamais, pour telle ou telle marque ».
Réponses fatalistes de nos collègues : « Graphiste et principes ? Ce n’est pas compatible », « Graphiste et valeurs ? Cela va carrément à l’encontre de notre métier »...
Un jour nous avons cherché du boulot : la priorité étant la première expérience, nos valeurs sont passées à la trappe. Nous avons fini en agence ou chez l’annonceur à mettre en avant des pubs que l’on ne cautionnait pas forcément ou à envoyer des « artworks » à Zing notre homologue chinoise (notre patron avait délocalisé sa production en Chine).
Si je vous disais : « Les amis, c’est possible, on peut le faire.