L’INSEE publie les chiffres sur les niveaux de vie en 2013. Ils évoquent une diminution du nombre de personnes sous le seuil de pauvreté. Difficile à croire lorsque l’on est quotidiennement sur le terrain.
En fait, il s’agit surtout d’une diminution mathématique. Une baisse de 0,3 % ne peut pas se constater sur le terrain, les pauvres n’ont pas du tout vu leur situation changer.
Et pourtant les choses peuvent changer !
C’est pourquoi le 17 octobre prochain, les 40 associations partenaires1 de la journée mondiale du refus de la misère ont décidé de mettre en avant les actions positives entreprises dans les quartiers, dans les campagnes, pour tenter de changer les choses.
Ainsi ce quartier du 18earrondissement de Paris qui se mobilise pour la réussite scolaire de tous les enfants, dans un projet qui associe des parents d’élèves de divers milieux, des centres sociaux, des enseignants... A Saint Denis, en Seine-Saint-Denis, ce collectif « Pas d’enfants à la rue » qui s’est formé pour lutter contre les expulsions de familles avec enfants. Ce sont aussi ces mères de famille du quartier du Petit-Bard à Montpellier, dans l’Hérault, qui se battent pour obtenir plus de mixité dans leurs « écoles ghettos ». Ou encore l’association « Solidarité paysans », dans le Jura, qui met en relation des personnes qui n’arrivent plus à entretenir leurs jardins avec des gens au RSA afin que, grâce à cette activité, ils renouent des liens et reprennent confiance en eux...
Dans ces temps troublés où la solidarité est parfois remise en question, nous rappelons que la misère est partout et invitons chacun à agir là où il est.