Ce mois-ci, le Réseau de Transport de l’Électricité (RTE) a rendu public son bilan annuel pour 2013. Plusieurs faits marquants sont à noter, en particulier pour les renouvelables.
La consommation d’électricité stagne à 476,2 térawatts/heure (TWh), tendance qui se dessine depuis 2011. Difficile pour l’instant de dire si cette stagnation est le fruit d’une activité économique morose ou d’une amélioration de l’efficacité énergétique. Les énergies renouvelables représentent 20,7% de cette consommation, « c’est le plus haut niveau observé depuis 6 ans » précise RTE.
A contrario, en Europe, on constate plutôt une baisse de la consommation.
Du côté de la production d’électricité, l’orientation est davantage à la hausse. Elle atteint 550,9 TWh, soit 1,7% de plus qu’en 2012. La part des énergies renouvelables progresse bien, l’hydraulique de manière conséquente (+ 18,7%) suite à de fortes précipitations au printemps. Les autres énergies renouvelables (éolien, solaire, déchets, biomasse et biogaz) ne sont pas en reste avec 8,1% de croissance.
Toutefois « le développement de nouvelles installations éoliennes et photovoltaïques ralentit » explique RTE et cela en raison de la baisse des tarifs de rachat de l’électricité par EDF et de l’incertitude juridique qui pénalise le secteur.
Avec une légère baisse, le nucléaire reste cependant la principale source de production (73,3%). Le thermique à combustible fossile connaît une baisse (7,1%) pour occuper une part de 8,1% de la production.
On note enfin que la France reste le pays le plus exportateur d’électricité en Europe en 2013, à hauteur de 47,2 TWh.