Face à l’urgence climatique, le centre de gravité de l’économie ne peut plus se fonder sur l’enrichissement personnel, la performance financière de court terme et l’excès.
Au contraire, la notion de sobriété sera indissociable d’un « futur désirable » qui se fondera sur une économie plus respectueuse de la biodiversité et du climat, qui limitera les pressions exercées sur les matières premières, qui émettra moins de déchets et de pollutions, qui inclura les enjeux de solidarité dans la conception d’activités économiques au service des territoires.
Selon l’ADEME
« dans un contexte où les ressources naturelles sont limitées, la sobriété consiste à nous questionner sur nos besoins et à les satisfaire en limitant leurs impacts sur l’environnement. Elle doit nous conduire à faire évoluer nos modes de production et de consommation et plus globalement nos modes de vie, à l’échelle individuelle et collective »