Victoire, 1 milliard de personnes sortent de l’extrême pauvreté

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Victoire, 1 milliard de personnes sortent de l'extrême pauvreté

Saviez-vous qu’un milliard de personnes sont sorties de l’extrême pauvreté en 15 ans seulement ? Soit plus de la moitié des personnes touchées en 1990.

C’est une grande victoire, qui doit nous donner de l’espoir, et qui renforce notre conviction qu’un monde plus juste est possible.

En tant que membre d’Oxfam, une des premières ONG de développement au monde, vous avez contribué à cette avancée en nous soutenant et en permettant à nos actions d’avoir de l’impact sur les responsables politiques ainsi que sur le terrain.

Cette baisse de la pauvreté est due à plusieurs facteurs ayant permis aux pays pauvres d’avoir plus de ressources et de mettre en place des actions pour faire reculer la pauvreté (accès à l’éducation des filles, santé materno-infantile, lutte contre la faim et la malnutrition, etc.).

Parmi les sources de financement, on trouve notamment l’aide publique au développement (APD). L’APD pourrait être simplement décrite comme des fonds apportés par les pays riches aux pays pauvres. Pourtant, si elle ne fait pas la une des journaux, elle est un formidable levier de changement. Et elle est cruciale dans les 47 pays les plus pauvres, incapables d’attirer des investissements privés et dans tous les pays où les investissements privés renforcent les inégalités excluant de la croissance une partie de la population.

Aujourd’hui, 840 millions de personnes sont encore touchées par l’extrême pauvreté. Pour sauver des vies, car c’est bien ce dont il s’agit, il faut une APD efficace et conséquente en termes de montants. Par le passé, nous avons déjà obtenu des résultats encourageants :
- Chaque année, nous alertons les parlementaires sur les coupes prévues dans le budget français en faveur de l’APD. Ainsi, en 2015, ils ont voté un amendement apportant 35 millions d’euros supplémentaires.
- Suite à notre travail, au sein d’une coalition d’ONG, les pays les plus riches se sont engagés à respecter un standard international de transparence, qui doit permettre à la société civile de suivre l’utilisation et l’efficacité de l’APD. En 2014, la France a fait un pas dans ce sens sur l’aide apportée au Mali, mais ce n’est pas suffisant.

Aujourd’hui, il faut aller plus loin : pour pouvoir se passer d’aide à terme et s’appuyer sur des ressources internes, les citoyens et les Etats les plus pauvres doivent pouvoir décider de leur modèle de développement, avec l’aide financière des pays les plus riches mais sans mainmise sur les politiques du pays.

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