C’est avec une immense tristesse que je vous écris aujourd’hui après la catastrophe qui frappe Mayotte. Le cyclone Chido a dévasté l’île et détruit des milliers de foyers. La situation sur place est dramatique. Le bilan officiel n’est pas encore connu mais les pertes humaines risquent d’être très lourdes.
Nos premières pensées vont aux jeunes et aux familles de l’île ainsi qu’aux collaborateurs d’Apprentis d’Auteuil Mayotte. Je suis en contact soutenu avec Gwenola Coulange, notre directrice d’Apprentis d’Auteuil à Mayotte. Elle déplore, au moment où je vous écris, de n’avoir pu établir le contact qu’avec à peine un quart de nos 220 collaborateurs sur place. Et nous sommes pour l’instant sans nouvelle de la grande majorité des 4 500 jeunes que nous accompagnons à Mayotte et qui résident pour la plupart dans des bidonvilles aujourd’hui anéantis.
Nous ne sommes parvenus à accéder qu’à 5 de nos 20 établissements qui se sont avérés fortement endommagés voire détruits. Nous ignorons l’état des 15 autres, aujourd’hui inaccessibles.
Les premières urgences sont colossales sur l’île : dégagement des décombres pour secourir les victimes, accès aux soins, à l’eau potable et aux denrées alimentaires, mise à l’abri de la population et rétablissement de l’électricité et des réseaux de communication.
Dans ces conditions extrêmes, la Fondation Apprentis d’Auteuil se mobilise. Nous faisons appel à votre générosité pour nous aider à répondre à cette urgence humanitaire qui affecte une population déjà très fragilisée.
Je vous remercie de tout cœur de votre soutien.
Jean-Baptiste de Chatillon
Directeur général
Apprentis d’Auteuil