Lorsqu’en 1918, l’Union des coopérateurs de la Loire-Inférieure (l’UDC) installe son siège au 25, boulevard Victor-Hugo, Nantes est, avec la fondation en 1903 d’une Union Bretagne-Anjou, la capitale du mouvement coopératif dans le Grand Ouest. Créé au 19e siècle, ce dernier vise à améliorer le niveau de vie des familles ouvrières en supprimant les intermédiaires commerciaux, mais aussi à transformer la société capitaliste.
Une union de coopératives au service du plus grand nombre
La première coopérative nantaise, la Boulangerie fraternelle, voit le jour en 1849 afin d’apporter une solution à la question du prix du pain. Mais l’âge d’or du mouvement se situe entre 1880 et 1914, période au cours de laquelle quinze coopératives sont créées à Nantes. Parmi elles, La Ruche nantaise et l’Économie nantaise sont les plus importantes. Leur succès est attesté par l’élargissement des services : boucherie, épicerie, solidarité avec les malades et les chômeurs, prêts, éducation populaire, etc.