Dans le contexte économique très difficile que nous traversons, le tourisme aurait du constituer l’un des leviers du plan de relance proposé à nos concitoyens.
Mais il n’en sera rien, si l’on se fie en tout cas au projet de loi de finances 2009 qui vient d’être adopté, qui dote le tourisme de crédits encore plus faibles que par le passé, en baisse – sur un an – de 10,6 % en autorisations de programmes, à moins de 60 millions d’euros… Nous en étions encore à 83 millions d’euros en 2007. Ce manque d’ambition nous fait craindre que la France perde, à terme, sa place de première destination touristique…
Et que dire de la suppression pure et simple de la Direction du tourisme au 1er janvier 2009, destinée à être intégrée dans une nouvelle Direction générale des Entreprises et des Services (DGES), au sein du ministère de l’Economie et des Finances… et entraînant notamment aussi la suppression de l’Inspection générale du tourisme….