« L’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs, constitue un objectif national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté »
C’est avec ces mots que la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions a reconnu, dans son article 140, le rôle et l’importance des vacances au sein de notre société. L’accès effectif à une période de repos et de congés était alors porté au rang d’objectif car participant pleinement à l’exercice de la citoyenneté.
« S’échapper », au moins une fois par an, de son quotidien participe à la construction du bonheur. Ce n’est plus à démontrer. Toutefois, il est encore nécessaire de rappeler que ce « bonheur » est lui-même déterminant pour la cohésion sociale et l’égale dignité des individus au sein de notre société. C’est donc à l’État, aux pouvoirs publics et aux corps intermédiaires républicains d’y veiller. Depuis les années 1930 et l’après-guerre, des centaines d’opérateurs ont fait le choix d’une gestion associative, désintéressée, résolument tournée vers l’éducation populaire et la citoyenneté. Ils attendent aujourd’hui que le « contrat de confiance » historique passé avec l’État soit renouvelé.