Comme prévu, Nicolas Hulot a repris ce vendredi le chemin des studios et des rédactions, pour une matinée seulement. Et pour une mise au point après le retrait de la fondation qui porte son nom des groupes de travail du Grenelle.
La taxe : Dans un entretien paru ce matin dans Le Parisien et sur les ondes de RTL, l’auteur du Syndrome du Titanic avoue qu’il est « un peu déçu » et « plus que surpris » par le retrait de la taxe carbone. Il dénonce au passage ce qu’il appelle « la tambouille électorale » qui entoure cette décision du gouvernement et Président de la République.
Le Grenelle : Nicolas Hulot qui avait disparu de la scène publique après la piteuse conférence de Copenhague en décembre dernier ne veut pas « fermer les portes » et « ne pas couper le dialogue ». Il ajoute que grâce au Grenelle - qu’il a lui-même provoqué - « la France est leader en Europe sur ces sujets ». Il confirme toutefois dans cette double interview que la Fondation quitte les groupes de travail du Grenelle de l’environnement, « jusqu’à nouvel ordre », précise toutefois Cécile Ostria, directrice générale de l’organisation.