La vie d’un jean commence dans les champs de coton et se termine à la déchetterie. Entre ces deux étapes, c’est l’environnement qui trinque.
600 grammes : c’est le poids du pantalon retenu par l’Agence de développement et de maîtrise de l’énergie (Ademe) pour son enquête. Objectif : dresser le bilan environnemental d’un jean depuis sa naissance jusqu’à sa destruction. L’essentiel se joue lors de la première étape, dans les champs de coton d’Ouzbékistan, d’Inde ou d’Egypte. L’utilisation d’eau, d’engrais, de pesticides ou de défoliants, ainsi que le recours aux engins agricoles génère 60 % de l’impact environnemental total du pantalon. C’est lors de ce stade de fabrication, explique Nadia Boeglin, directrice du département éco-conception à l’Ademe, que "l’éco-toxicité des eaux est la plus élevée".