Le Mouvement SOLIHA, Solidaires pour l’habitat, œuvre en métropole, mais aussi, et de façon active dans l’ensemble des territoires ultramarins pour améliorer les conditions d’habitat de leurs populations.
Les conditions d’habitat des Ultramarins restent largement en-deçà de la situation hexagonale. La surreprésentation de l’habitat indigne, le développement de l’habitat informel, l’insuffisance de l’offre locative sociale, la détérioration des centres anciens, posent des problèmes de fond et finissent par se traduire par un sentiment de relégation et d’abandon.
=> Notre Mouvement demande depuis plusieurs années un plan logement de rattrapage. A l’heure de la loi Egalité réelle Outre-mer, destinée à combler les inégalités entre les territoires ultramarins et la métropole, cela suppose la mise en place d’une loi de programmation pluriannuelle qui renforce de façon significative les moyens de la Ligne budgétaire unique (LBU) et de l’Agence nationale de l’habitat (Anah).
Les caractéristiques de l’habitat dans les Outre-mer sont différentes de celles rencontrées en métropole. Les questions de l’indivision, de la propriété foncière et immobilière, de l’habitat spontané ne doivent pas être des obstacles à l’amélioration des logements. La relance de la filière de l’accession sociale et très sociale à la propriété pour des familles très modestes et non bancarisées suppose également des modifications et adaptations urgentes. Par ailleurs, la situation de l’habitat en Guyane ou à Mayotte (dynamisme démographique) est bien différente de celle qui prévaut à la Guadeloupe ou en Martinique (marquée par un vieillissement de la population). La situation de l’Ile-de-la-Réunion est également autre.