Cet été, l’entreprise Duralex célébrait son passage en SCOP. Basée sur un principe de gouvernance démocratique, détenue majoritairement par ses salariés, la SCOP est une alternative historique au salariat classique. Elle pâtit cependant d’un manque de soutien politique et de lacunes structurelles.
Avec
Camille Ternier Chercheuse post-doctorale au sein de la chaire Espace de l’ENS
Maxime Quijoux Sociologue et politiste, chargé de recherche au CNRS et membre du Lise
Lundi 2 septembre 2024, l’entreprise Duralex célébrait son passage en SCOP (société coopérative et participative, ou société coopérative de production). Sur les 228 salariés, dont tous les postes ont été préservés, 138 sont désormais salariés associés : ils possèdent la majorité du capital social de l’entreprise, gèrent la production et prennent les grandes décisions.