La mise en place en 2013 d’une réforme des rythmes éducatifs a permis d’alléger la journée scolaire en passant d’une semaine de 4 jours à une semaine de 4,5 jours. Cette réforme répondait avant tout à une exigence pédagogique et d’équité sociale au bénéfice de l’enfant.
En effet, les journées trop longues ne favorisent pas les apprentissages du fait de la fatigue et de la moindre vigilance qu’elles occasionnent par le resserrement des contenus. Ce constat fait consensus aussi bien dans la communauté scientifique qu’éducative et ce, depuis des années.
En proposant des projets d’animations périscolaires diversifiés et ouverts à tou.te.s, la réforme permettait également à chaque enfant, quel que soit son milieu social, de s’ouvrir au monde et de découvrir des activités culturelles et sportives dont il.elle était souvent privé. Cette réforme constitue donc un enjeu important de démocratisation et d’égalité des chances.