Rupture digitale, taux bas, Solvabilité 2... Il y a un an, nous faisions le constat que nos ivisions ne pesaient pas lourd face aux enjeux auxquels nous sommes tous confrontés.
L’année écoulée a conforté cette conviction. La révolution numérique n’est plus cette menace lointaine, elle s’incarne désormais sous de multiples formes : objets connectés, véhicule autonome, intelligence artificielle... Signe des temps, l’ACPR a agréé une nouvelle société d’assurance pour la première fois en trente ans, et ce n’est pas une société d’assurance mutuelle mais bien une start-up qui vient proposer une nouvelle forme de concurrence. Les taux d’intérêts ont quant à eux touché un plus bas historique et semblent vouloir s’inscrire durablement sous la barre symbolique des 1 %. Exercice difficile que d’adapter nos business model à ce nouvel environnement tout en nous tenant prêts à une remontée des taux dont nous n’avons aucune certitude qu’elle aura lieu.

Au plan réglementaire, nous avons connu le calme relatif d’une année élective, avant la tempête d’un début de quinquennat. Au niveau européen, le processus de révision de solvabilité 2 commence alors que l’encre de nos premiers reportings officiels n’est pas encore sèche. Pour répondre à ces enjeux, nous avons fait le pari audacieux d’un double rassemblement historique : toutes les sociétés d’assurances dans la FFA (Fédération française de l’assurance) et toutes les mutuelles d’assurance au sein de l’AAM (Association des assureurs mutualistes). Unité de l’assurance pour peser sur notre environnement et unité de la famille mutualiste pour peser au sein de la FFA. Nous avons voulu concilier la puissance qu’apporte un rassemblement large et la convergence de vue que facilite un groupe plus resserré et homogène.