La question du développement se pose à la fois sur la scène internationale et au sein des pays, dans un triptyque Etat/marché/société civile, fait de tensions et de relations de négociation. C’est seulement à travers de nouvelles articulations entre exigence de service à tous, viabilité économique, régulation sociale et politique, et développement institutionnel, que l’on peut construire des alternatives réelles. L’Etat, l’action des citoyens organisés y jouent des rôles centraux.
Notre ambition est triple :
Agir sur le développement, en participant concrètement à la construction d’alternatives réelles " sur le terrain ", en partenariat avec les institutions locales. Nous revendiquons une " coopération de la présence " qui ne soit pas une coopération de substitution, mais contribue au contraire à ouvrir des espaces, à renforcer les compétences.
Produire et diffuser des références pour l’action. C’est l’une des composantes majeures des activités du Gret depuis ses origines. L’enjeu et le métier demeurent : dans un milieu où les lieux de mémoire sont extrêmement peu nombreux, la construction et la mise à disposition d’une mémoire de l’action est tout à la fois une condition de la professionnalisation des opérateurs de développement, et un rempart contre l’instrumentalisation.
Participer au débat public sur la coopération, à partir de notre expérience. A partir de notre expérience et celle de nos partenaires, nous souhaitons contribuer à orienter et renouveler les politiques publiques de coopération au développement et porter notre expérience de terrain dans les enceintes où se définissent des choix globaux, aux conséquences déterminantes pour les pays en développement.