Ainsi, nous menons des opérations de réhabilitation d’infrastructures suite à des faits de guerre pour en permettre l’accès sur le long terme aux populations utilisatrices. Nécessitant des investissements conséquents, les décisions de réalisation de ces infrastructures respectent donc un nécessaire compromis entre des allocations de ressources financières limitées et le potentiel d’utilisation de ces infrastructures.
En outre, ce choix s’est fait en raison de la vulnérabilité de certaines zones face à la multiplication et à la multiplicité des catastrophes naturelles dont elles sont victimes de par leur situation géographique, et parce que les conditions économiques des populations de ces zones sont souvent un facteur aggravant de l’ampleur des dégâts. Aussi, les gouvernements et sociétés civiles des pays sinistrés sont souvent dépassés par la répétition et la force des cataclysmes, car les bilans, lourds, montrent souvent du doigt des problématiques plus structurelles que conjoncturelles.
Notre expérience dans le domaine de l’urgence et l’apport que représentent les missions d’évaluation en termes d’identification des acteurs locaux, de connaissance du contexte local et de détermination des moyens de mise en œuvre, permettent l’adaptation de nos programmes aux réalités du pays d’intervention, assurant ainsi la pérennité des actions et leur bénéfice sur le long terme.
Le domaine technique bien spécifique de la réhabilitation, en particulier dans des zones exposées aux risques de catastrophes naturelles, exige plus que tout autre de renforcer le lien entre la réponse donnée à l’urgence des sinistres passés et la prévention de ceux à venir.
Aussi nos programmes reposent-ils sur la participation des populations bénéficiaires dans un esprit communautaire et d’aide mutuelle, mais aussi sur l’implication des acteurs locaux dans le cadre d’une collaboration étroite, sur l’assimilation de nos activités dans l’organisation existante sur le terrain, afin d’assurer l’acceptabilité de nos actions et la transmission des savoir-faire.
Comme il est essentiel de permettre la reproductibilité des solutions proposées, nous distinguons les réalisations en zones urbaines, où sont privilégiées les constructions en béton, des zones rurales, où nous utilisons principalement les matériaux traditionnels.
En outre, lorsque les autorités nationales et locales l’autorisent et assurent leur fonctionnement suite à la construction, nous mettons en place des ouvrages communautaires tels que des garderies, écoles, dispensaires, centres de santé.
Nos interventions se doivent de répondre aux besoins de relogement immédiat des populations sinistrées en leur permettant d’avoir accès à un habitat digne, sain, et sûr. C’est pourquoi nous menons également des actions en assainissement et hydraulique avec l’installation de réseau de distribution d’eau, d’infrastructures sanitaires ou de systèmes d’exhaure et de forage pour permettre un accès individuel ou collectif à cet élément.
Réhabilitation d’infrastructures
Réhabilitation et aménagement d’infrastructures fixes(routes, ponts légers, accotements, berges, quais) et mobiles (matériels flottants et matériels roulants).
Réhabilitation de puits et de forages.
Réhabilitation d’habitations
Construction d’abris temporaires « évolutifs », qui serviront de structure de base de la future habitation définitive.
Construction d’habitats en géo-matériaux, intégrant les techniques parasismiques aux techniques traditionnelles (adobe, bahareque).
Construction d’habitats en béton.
Construction d’ouvrages communautaires : centres de santé, centres communautaires, garderies, écoles.
Assainissement et hydraulique
Mise en place de réseaux de distribution d’eau individuels ou collectifs.
Installation d’infrastructures sanitaires liées à la construction de bâtiments spécifiques.
Installation et maintenance des systèmes d’exhaure et de forage.