Le nouvel album de photographies de Reporters sans frontières : "100 nouvelles photos de YANN ARTHUS-BERTRAND pour la liberté de la presse"

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Le nouvel album de photographies de Reporters sans frontières : "100 nouvelles photos de YANN ARTHUS-BERTRAND pour la liberté de la presse"

Sans une presse libre,aucun combat ne peut être entendu - Aidez-nous à défendre la liberté de la presse. Pour faire reculer les menaces qui pèsent sur les journalistes et faire pression sur les régimes qui asservissent les médias, Reporters sans frontières agit inlassablement depuis plus de 20 ans en défendant ceux qui, loin de nos démocraties, crient leur désir de liberté. Crient leurs droits, tout simplement. Aujourd’hui, 134 journalistes sont actuellement emprisonnés dans le monde et 63 autres ont été tués depuis le 1er janvier 2007 (au 20/08/2007).

Couverture de l’album de photographies "100 photos de Yann Arthus-Bertrand pour la liberté de la presse"
Couverture de l’album de photographies de Reporters sans frontières 100 photos de Yann Arthus-Bertrand pour la liberté de la presse
Balles de coton, Thonakaha, Korhogo, Côte d’Ivoire (N 9°28’ - 5°36’0).

100 nouvelles photos de la Terre vue du ciel pour la liberté de la presse. Engagez-vous pour la Terre et faites reculer la censure !

Pour mener son combat, Reporters sans frontières a besoin de vous. La vente d’albums de photographies constitue aujourd’hui la principale ressource financière de l’organisation, garantissant ainsi son indépendance. Après un recueil de photographies consacré au 60 ans du Festival de Cannes en mai dernier, Reporters sans frontières publie un album consacré à Yann Arthus-Bertrand. Les 9,90 euros que coûte cet ouvrage sont intégralement reversés à l’association pour soutenir les journalistes emprisonnés et leurs familles et aider les médias en difficulté.

Marché près du quartier de Xochimilco, Mexico, Mexique

Comme chaque année, cet album est réalisé et vendu grâce à la mobilisation et au concours de toute une profession qui apporte son expérience et son enthousiasme, à l’image, entre autres, des Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (NMPP), de Relay, de la FNAC, et d’Interforum Editis.
Composé de 100 images de la Terre vue du ciel en couleurs, l’album 100 nouvelles photos de Yann Arthus-Bertrand pour la liberté de la presse s’adresse aux amateurs de photographie et à tous ceux qui s’intéressent au monde dans lequel nous vivons. Si le photographe s’associe une nouvelle fois à Reporters sans frontières, c’est qu’il est sensible au combat que mène l’organisation et partage ses convictions au service d’un seul et même message : rappeler que nous sommes responsables, collectivement responsables, de l’avenir que nous préparons à nos enfants.

Plus d’un tiers de la population mondiale vit dans un pays où il n’existe aucune liberté de la presse

Plus de 200 journalistes, collaborateurs des médias (chauffeurs, traducteurs, techniciens, agents de sécurité, etc.) et cyberdissidents sont actuellement emprisonnés pour avoir voulu nous informer. Leur crime ? Regretter le manque de libertés dans leur pays, dénoncer la corruption, ou décrire l’ingéniosité déployée par les censeurs pour faire taire les plus audacieux.

En Chine où se dérouleront pourtant les Jeux olympiques en 2008, un journaliste peut passer plusieurs années en prison pour un mot ou une photo : 35 journalistes et 51 cyberdissidents croupissent actuellement dans des geôles chinoises.

C’est pour pointer du doigt les agissements de certains gouvernements que Reporters sans frontières - association reconnue d’utilité publique - défend au quotidien la liberté de la presse. C’est parce que l’organisation est persuadée que sans chambre d’écho, les plus démunis, les plus faibles, les exclus d’ici et d’ailleurs, sont désarmés et donc incapables de renverser un ordre des choses qui n’est ni juste, ni équitable.

Les fonds récoltés grâce à la vente des albums de photographies sont utilisés pour régler les frais d’avocats d’un reporter emprisonné, soutenir la famille d’un journaliste assassiné, acheter du matériel pour un média en reconstruction ou le billet d’avion d’un journaliste contraint de fuir son pays. Ils nous permettront aussi de procurer des médicaments ou de payer des interventions chirurgicales à des journalistes blessés ou agressés.

En mettant en avant nos albums, en incitant vos lecteurs, téléspectateurs, auditeurs et internautes à se procurer 100 nouvelles photos de Yann Arthus-Bertrand pour la liberté de la presse, vous faites notre force, vous garantissez notre indépendance.
Être aux côtés des victimes de l’arbitraire et de la censure
A quoi sert l’argent récolté grâce à la vente des albums de photos ?

- IRAK : 198 journalistes et collaborateurs des médias ont été tués en Irak depuis le début du conflit, en mars 2003.
Alors que les journalistes sont chaque jour les victimes d’assassinats, la couverture du conflit irakien dans la presse internationale se réduit de plus en plus à une succession de brèves faisant état de morts par dizaines. Se déplacer dans certains quartiers de Bagdad relève de la roulette russe.
En Irak, l’association a distribué des aides à plus de quatre-vingts familles. L’une d’entre elles est celle du photographe du quotidien en langue kurde Khabat, Abdul Sattar Abdul Kareem. Il a été tué lors de l’attentat du 1er février 2004 qui visait le siège du parti du président du Kurdistan irakien, et a laissé derrière lui sa femme et sa petite fille, aujourd’hui âgée de 5 ans.
- SRI LANKA :
En juin dernier, lors d’une mission au Sri Lanka, Reporters sans frontières a apporté un soutien financier au quotidien tamoul Uthayan, dont quatre employés ont été tués par des paramilitaires ou les forces de sécurité. L’organisation a également accordé une bourse d’assistance à la famille de Subramaniam Ramachandran, correspondant du quotidien Yarl Thinakural, porté disparu depuis le 15 février.
- CUBA : 25 journalistes sont emprisonnés pour avoir tenté d’exercer leur profession en dehors du contrôle de l’État.
Reporters sans frontières se mobilise pour subvenir aux besoins des journalistes, détenus dans des conditions sanitaires déplorables, et de leurs familles. L’organisation envoie, à intervalles réguliers, une enveloppe de 90 euros à chaque famille pour une durée de trois mois et participe à l’achat de médicaments ou de produits de première nécessité. Cette aide parvient difficilement à ses destinataires. Interdite de séjour sur le sol cubain, Reporters sans frontières doit trouver des intermédiaires.
- CACHEMIRE : Victimes d’un tremblement de terre
Le 8 octobre 2005, la terre tremblait au Cachemire. Plus de 300 journalistes et leurs familles perdaient tout. Les rédactions des journaux ont été détruites et l’information circulait mal. Pour aider des médias à se reconstruire rapidement, Reporters sans frontières a fait parvenir une aide d’urgence de 2 000 euros.
- AZERBAÏDJAN : Frais médicaux
Le 19 mai 2006, Bahaddin Khaziev, rédacteur en chef d’un quotidien d’opposition, a été agressé pour avoir critiqué le gouvernement. Souffrant de multiples fractures, il a pu bénéficier de traitements adaptés grâce à l’aide financière de Reporters sans frontières. Aujourd’hui, il peut à nouveau exercer son métier de journaliste.
- SYRIE : L’exil ou la prison
Le jeune journaliste syrien Massoud Hamed a passé trois ans en prison pour avoir photographié une manifestation d’enfants kurdes devant les locaux de l’Unicef. Avec l’aide de Reporters sans frontières, il est parvenu à fuir la Syrie et vit désormais en France où il a obtenu le statut de réfugié politique.
- BIRMANIE : Survivre en prison
Le journaliste birman U Win Tin, âgé de 77 ans, a été arrêté en juillet 1989 et condamné à vingt ans de prison pour « divulgation d’informations antigouvernementales ». Pour l’aider à survivre en prison, Reporters sans frontières lui fait parvenir de l’argent, mais aussi de la nourriture et des médicaments.

Oiseaux survolant la lagune près de San Blas, Etat de Nayarit, Mexique

A l’occasion de la sortie de son nouvel album « 100 nouvelles photos de Yann Arthus-Bertrand pour la liberté de la presse », le 13 septembre, Reporters sans frontières lance une campagne signée Saatchi & Saatchi, qui rappelle le caractère essentiel d’une presse libre pour dénoncer les injustices. L’objectif ? Montrer aux Français la nécessité d’aider l’association, et à travers elle, de défendre la liberté d’expression.

La campagne part du principe qu’il existe un nombre infini de causes à défendre et de combats à mener. Mais seule une presse libre permet à ces causes d’exister, de passer sur le devant de la scène, afin de mobiliser l’opinion. C’est pour cela que Reporters sans frontières lutte tous les jours pour la liberté de la presse dans le monde, dans les pays soumis à la répression.
En films pour la télévision et le cinéma à travers une campagne presse et deux spots radio, nous sommes face à des situations banales. Puis le travail d’un journaliste nous permet de décoder l’image, nous révélant la réalité. Grâce à l’information, nous découvrons des situations inacceptables : mariages forcés, femmes battues, enfants soldats, trafic d’organes, mines antipersonnel, et réfugiés. En agissant comme un révélateur, ce travail du journaliste fait exister ces drames.

Toute l’équipe de Reporters sans frontières remercie très chaleureusement l’ensemble des partenaires et des prestataires qui lui ont permis de réaliser cet album.

Source : Le site de Reporters Sans Frontières

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