Résultats de l’enquête Odoxa pour UNICANCER en partenariat avec Sham sur les critères de choix d’un établissement de santé, la prise en charge et l’impact de la santé connectée
Depuis plusieurs années, UNICANCER anticipe les évolutions de la cancérologie en réalisant des études prospectives, reprises notamment dans le dernier plan cancer. Pourquoi anticiper ? Pour mieux orienter l’offre de soins des Centres de lutte contre le cancer (CLCC), leur permettre de répondre aux attentes des patients et ainsi continuer d’être pionnier dans la prise en charge du cancer en France. L’enquête [1] présentée mardi 10 octobre lors de la convention nationale des CLCC à Montpellier montre que cette longueur d’avance est attendue par les Français ! En effet, si la santé est capitale pour les Français, le cancer constitue à 85% [2] LA priorité absolue. « Les résultats de notre enquête montrent que le patient a changé : de plus en plus exigeant, il attend une prise en charge de qualité évidemment mais il choisit aussi son établissement selon d’autres critères, tout aussi importants pour lui : sa réputation, sa proximité géographique... Il veut être soigné « hors les murs », tout en restant « connecté » et acteur de sa prise en charge… et tout cela nous l’entendons et agissons en conséquence. » déclare le Pr Viens, Président d’UNICANCER.
La réputation avant tout, l’accessibilité aussi
Les critères de choix d’un établissement de santé relèvent bien davantage de la réputation (61% de citations) que de la proximité ou du coût (31% de citations sur ces deux items). En cas d’hospitalisation pour un cancer, les trois-quarts des Français (76%) feraient avant tout confiance à leurs médecins (47% à leur spécialiste et 29% à leur généraliste) pour leur recommander un établissement. En dehors des aspects liés à la qualité des soins, le traitement « humain » du personnel et l’efficacité de la prise en charge des patients sont les facteurs clés de recommandation. Mais des aspects a priori moins au cœur de la prise en charge, comme la qualité des services proposés en complément des soins, ont aussi leur importance. Parmi ces services connexes perçus comme les plus importants : l’accessibilité de l’hôpital et la qualité de sa restauration l’emportent nettement sur les autres, et notamment, sur la présence des associations de patients.
>> « Les leviers de la relation avec le patient évoluent. Nous devons l’accepter et penser l’hôpital autrement. Les CLCC l’ont compris depuis de nombreuses années. » précise le Pr Viens. « L’innovation et la quête de l’excellence sont au cœur de nos valeurs, au même titre que l’humanisme, la multidisciplinarité et l’égal accès de tous à des soins de qualité ».
La santé connectée ou l’impact de la révolution des nouvelles technologies sur la santé
8 Français sur 10 (81%) accepteraient d’être équipés d’objets connectés dans le cadre du suivi de leur maladie chronique. Ils sont tout aussi nombreux à penser que la santé connectée constitue une opportunité pour la prévention (82%) et même pour la qualité des soins (76%) L’ambulatoire est largement plébiscité, surtout en cas de cancer : dans un tel cas, 8 Français sur 10 (79%) préféreraient être soignés chez eux et ne se rendre que de temps en temps à l’hôpital. Autre conséquence, les nouvelles technologies ont bouleversé aussi le rôle du patient : désormais un Français sur deux considère que le patient doit absolument être un acteur du traitement de sa maladie alors qu’ils étaient encore une large majorité (54% contre 43%) il y a deux ans à penser qu’il devait laisser faire le médecin. A l’inverse, il y a deux ans les médecins étaient déjà une majorité écrasante à 72%** à revendiquer cette plus forte implication du patient dans le traitement de sa maladie et à ne pas approuver qu’ils seraient les seuls, eux médecins, à savoir et à décider.
>> « Le rôle du patient évolue, il est plus que jamais connecté et il veut être acteur de sa prise en charge ! La cancérologie française doit évoluer pour intégrer les progrès de la recherche, les nouvelles attentes des patients, la e-santé, l’ambulatoire. L’expertise des CLCC dans ces domaines peut bénéficier à tous. » indique le Pr Viens. Les CLCC investissent en effet dans des équipements de pointe, lancent des essais cliniques innovants et continuent de compléter leur offre de service et en particulier des programmes de suivi à distance. Une vingtaine d’exemples au fil des Centres sont notamment présentés dans le rapport d’activité UNICANCER : un plateau de soins 100% dédié à la chirurgie ambulatoire, une 1ère européenne avec un nouveau traitement du cancer de la prostate, des partenariats stratégiques pour optimiser le parcours des traitements des patients, la création d’un pôle sport et cancer …
Voir les résultats détaillés de l’enquête Odoxa pour UNICANCER en partenariat avec Sham.
[1] Enquête Odoxa réalisée pour UNICANCER en partenariat avec Sham auprès d’un échantillon de 1020 Français interrogés par Internet les 20 et 21 septembre 2017.
[2] Baromètre santé Odoxa 360, janvier 2015.