Cet été, le Parlement a voté la loi égalité entre les femmes et les hommes prévoyant une obligation de partage du congé parental et donc sa réduction pour la grande majorité des couples. L’UNAF, opposée à cette perte de droit pour les familles, avait émis de vives inquiétudes sur l’impact de cette mesure en matière de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle. La semaine dernière, lors de sa rencontre avec Mme Touraine, l’UNAF a réinsisté sur les effets dangereux d’une réduction de la durée d’indemnisation du congé parental.
Une mesure d’économie déguisée en mesure d’égalité Depuis le début de ce projet, l’UNAF dénonce « une mesure d’économie déguisée en une mesure d’égalité… ». En effet, pariant sur le faible recours des pères à ce congé, le gouvernement espère 200 millions d’économie sur la base d’une période de partage de 6 mois. Selon l’UNAF, faire des économies sur les familles avec charge d’enfant est un mauvais calcul à court et à moyen terme.