Alors que la précarité étudiante s’aggrave dans un contexte socio-économique difficile et que les inégalités se creusent, faisant le lit des discours de haine et d’intolérance, il est impératif de démocratiser l’accès et la réussite dans l’enseignement supérieur et la recherche. L’ensemble de la communauté universitaire est de plus en plus sensibilisé à l’impact de la qualité de vie d’un.e étudiant.e sur sa capacité à entrer dans les études supérieures, à s’y épanouir et à y réussir. Cependant, alors que les CROUS sont les principaux opérateurs de la vie étudiante et de la protection sociale des étudiants, ils sont aujourd’hui mis en danger par une insuffisance des dotations prévues au sein du Projet de Loi de Finances.
Les CROUS, héritiers des premières Associations Générales Étudiantes, sont chargés de créer, gérer et piloter les services à l’étudiant permettant à celui-ci de vivre dans des conditions décentes et ainsi d’étudier dans un contexte propice à la réussite et l’épanouissement personnel. Opérateurs publics, ils sont financés par l’Etat. Chaque fin d’année voit fleurir les débats autour du Projet de Loi de Finances (PLF) pour l’année suivante.