Si aujourd’hui la précarité des étudiants est un sujet qui ne fait pas la controverse, il n’en a pas toujours été de même. Ainsi en 2011, Le Monde titrait « Lutter contre la paupérisation des étudiants est un sujet tabou »1 un entretien avec Philippe Loup, alors Président de la FAGE qui visait à présenter le projet AGORAé et sensibiliser l’opinion publique à la précarité grandissante des étudiants.
Depuis le constat n’a pas évolué et s’est même accentué. Ainsi, un rapport de l’IGAS2 auquel a participé François Chérèque et remis au Premier Ministre le 26 janvier 2015 relève qu’entre 2011 et 2012 le taux de pauvreté des étudiants a augmenté. Ce dernier est passé de 18,9% à 19,1%. Si cette hausse peut sembler anecdotique, il est néanmoins à noter que seuls les étudiants, les familles monoparentales et les mineurs voient leur taux de pauvreté augmenter.