Le Tribunal d’instance vient d’invalider le troisième PSE que le groupe Unilever a initié pour fermer l’usine Fralib de Gémenos (13) . Face aux PSE que présente le groupe, les salariés opposent un maintien sur place de la production par la reprise de l’entreprise en SCOP. Unilever doit désormais accepter un plan de commandes dégressif et la cession de la marque Eléphant qui permettra aux salariés de se retourner.
Ce jeudi 28 février 2013, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence vient de débouter Unilever de son troisième Plan de « Sauvegarde » de l’Emploi (PSE) visant à licencier les salariés de l’usine de conditionnement de thés et d’infusions basée à Gémenos (13). Comme pour les deux précédents PSE, cette décision annule purement et simplement la procédure initiée en janvier 2012 par Unilever. Dans les deux précédents jugements, le Tribunal d’instance avait annulé les PSE au motif que le groupe était incapable de prouver la non-rentabilité du site attendu que les facturations fournisseurs provenaient d’une structure du groupe qui achetait aussi la totalité de la production : depuis dix ans, Fralib avait perdu toute autonomie de gestion.