La composition du second gouvernement, dévoilée hier, aurait pu être l’occasion de combler des lacunes importantes sur les champs de la solidarité, comme l’avait demandé l’Uniopss, dès le lendemain de la mise en place du gouvernement issu de l’élection présidentielle.
Or, force est de constater, qu’il n’y a toujours pas de ministres ou secrétaires d’État fléchés sur les personnes âgées, la jeunesse, la famille, le logement, la politique de l’autonomie, la politique de lutte contre l’exclusion et de l’inclusion sociale, l’Économie sociale et solidaire.
Notre crainte porte, non pas sur la qualité ou les compétences des ministres nommés, mais sur le fait que certains portefeuilles sont si étendus, qu’ils laissent peu de disponibilités pour des secteurs aussi importants.
L’élargissement du gouvernement d’Édouard Philippe a donc fait l’impasse sur des domaines clés pour la cohésion sociale de notre pays, alors qu’il aurait pu donner un signal fort aux associations de solidarité et aux publics, souvent fragilisés, qu’elles accompagnent.
L’Uniopss a rencontré le 19 juin dernier Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, pour évoquer avec elle les demandes prioritaires de l’Union en matière de politiques sociales. Au cours de cet échange, la Ministre nous a confirmé l’importance prioritaire qu’elle accordait à l’enfance et à la prévention.
Autant de sujets sur lesquels l’Uniopss reste particulièrement mobilisée !