20 % des étudiants n’ont pas accès aux soins. C’est un taux important.
Oui, et l’on sait que 34 % des étudiants renoncent aux soins. On nous avait promis un chèque-santé national, notamment pendant la campagne présidentielle, et aujourd’hui rien ne vient. La santé est pourtant un élément extrêmement important pour la réussite des étudiants. Et les inégalités sont criantes.
Que demandez-vous au gouvernement ?
Que l’on fasse sauter tout ce qui représente un frein à l’accès aux soins. Nous demandons l’interdiction des dépassements d’honoraires pour les jeunes de moins de 28 ans et leur accès automatique au tiers payant. On a de plus en plus d’étudiants qui ont du mal à trouver des spécialistes conventionnés, ce qui génère de vraies incompréhensions sur notre système de protection sociale. Aujourd’hui, seulement un gynécologue sur deux est conventionné. Alors les jeunes filles n’y vont pas....