Au moment où une étude de l’UNEF dénonce les mauvaises conditions de vie des étudiants, le gouvernement officialise un « prêt étudiant » ne nécessitant ni garant ni conditions de ressources. Les intérêts seront laissés à l’appréciation des banques. Or un prêt d’honneur à taux zéro existait : il est supprimé.
Pour la Confédération Syndicale des Familles, le gouvernement ne prend pas en compte la situation globale des étudiants. A cette rentrée, les bourses du supérieur n’augmentent que de 2,5% (coût de la vie : +3,6%), leur « simplification » exclut des étudiants qui avec l’ancien système auraient dû en bénéficier et de nombreuses universités pratiquent toujours des frais d’inscription illégaux. Bref une rentrée peu réjouissante ! Face à cette dégradation, la solution proposée par le gouvernement risque de pousser des jeunes dans le surendettement car beaucoup connaissent une période de chômage après l’obtention de leur diplôme, date à laquelle ils doivent commencer à rembourser.